
Le 25 novembre, Green-Got a dévoilé son nouveau Plan d’Épargne Retraite (PER) entièrement orienté vers la finance durable. Conçu en partenariat avec Garance, il propose des supports d’investissement classés Article 8 et 9 selon le règlement européen SFDR. Cette innovation rend la retraite plus simple à préparer, tout en cherchant à financer la transition écologique. Mais elle soulève aussi des questions essentielles sur la performance, la transparence et le véritable impact environnemental.
La demande pour des produits d’épargne responsables n’a jamais été aussi forte. Les Français veulent désormais savoir où va leur argent et ce qu’il finance réellement. Green-Got arrive donc au bon moment : son PER 100 % digital s’adresse autant aux jeunes actifs qu’aux salariés ou indépendants qui souhaitent préparer leur retraite sans passer par des produits financiers classiques. La fintech mise sur l’idée simple que l’épargne personnelle peut participer à la décarbonation, tout en restant fiscalement avantageuse.
Green-Got distribue son PER en collaboration avec Garance, un acteur reconnu du secteur de l’assurance. L’ouverture se fait en ligne en quelques minutes, avec un ticket d’entrée accessible autour de 500 €. Les placements proposés reposent sur des fonds labellisés ou classés Article 8/9, ce qui signifie qu’ils intègrent des critères environnementaux et sociaux dans leurs choix d’investissement.
Le PER fonctionne avec plusieurs profils d’investissement, du plus prudent au plus dynamique. Green-Got présente des projections de rendements selon le niveau de risque choisi, même si ces chiffres restent hypothétiques et ne constituent pas des garanties.
Pour beaucoup de Français, le PER est d’abord un outil fiscal : les versements peuvent être déduits du revenu imposable, ce qui réduit l’impôt à payer. Pour d’autres, il s’agit surtout d’un moyen de préparer l’avenir avec quelque chose de concret.
L’approche de Green-Got apporte une dimension supplémentaire : l’idée de donner du sens à son argent. Cette promesse est séduisante, mais elle doit être examinée avec attention. Les labels et classifications ne suffisent pas à prouver l’impact réel. Il est donc important de regarder le détail des investissements, les frais et la manière dont les fonds mesurent leurs résultats environnementaux.
Cette nouveauté montre à quel point les frontières entre finance, valeurs personnelles et consommation quotidienne s’effacent. De plus en plus de gens veulent que leur argent reflète leur vision du monde. Cette tendance est renforcée par les géants de la tech, comme Google ou Apple, qui communiquent massivement sur leurs engagements climatiques et influencent nos attentes.
Dans un autre registre, les groupes comme Tesla, Nvidia ou LVMH jouent aussi un rôle : ils imposent des standards de transparence, de technologie ou de responsabilité qui modèlent nos comportements. L’épargne durable n’est donc plus seulement une affaire de finance : elle dit quelque chose de la manière dont nous vivons, travaillons et consommons.
Comme tout produit financier, le PER comporte des frais, une fiscalité particulière au moment de la sortie et une performance non garantie. Les fonds durables peuvent être plus chers que des ETF classiques, tout en n’apportant pas toujours un impact proportionnel. Par ailleurs, même si l’expérience utilisateur est simplifiée, la retraite reste un horizon très long : un PER n’est pas un produit de court terme.
Un Plan d’Épargne Retraite permet de mettre de l’argent de côté pour la retraite avec des avantages fiscaux.
Elle consiste à investir dans des entreprises ou projets ayant un impact environnemental ou social positif.
C’est lorsqu’un produit est présenté comme “vert” sans preuves solides ni impact réel.
C’est la possibilité de réduire votre revenu imposable grâce aux versements effectués.