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Le président américain dévoile une initiative sans précédent pour dominer la course mondiale à l'intelligence artificielle !
Le 24 novembre 2025, Donald Trump a signé un décret exécutif lançant la Mission Genesis, un programme fédéral d'une ambition comparable au Projet Manhattan. L'objectif est clair : propulser les États-Unis en position de leader incontesté dans le domaine de l'intelligence artificielle, notamment face à la Chine.
Au cœur de cette initiative se trouve la création de l'American Science and Security Platform, une infrastructure numérique centralisée pilotée par le département de l'Énergie. Cette plateforme révolutionnaire rassemblera les supercalculateurs les plus puissants du pays, les systèmes d'IA de pointe et les vastes bases de données scientifiques fédérales accumulées pendant des décennies.
La mission Genesis vise à transformer radicalement la manière dont la recherche scientifique est conduite aux États-Unis. En exploitant les données fédérales pour entraîner des modèles d'IA de nouvelle génération, le projet ambitionne de doubler la productivité de la recherche américaine en une décennie. Les agents d'IA développés pourront tester automatiquement de nouvelles hypothèses et accélérer les découvertes dans des domaines stratégiques tels que l'énergie, la médecine, les matériaux avancés et la sécurité nationale.
La Mission Genesis repose sur une collaboration étroite entre les 17 laboratoires nationaux, les universités américaines et les géants technologiques. Chris Wright, secrétaire à l'Énergie et ancien PDG de Liberty Energy, dirigera ce programme ambitieux.
Les investissements privés ont immédiatement suivi l'annonce présidentielle. Amazon Web Services a révélé un engagement financier pouvant atteindre 50 milliards de dollars pour construire des centres de données spécialisés en IA et des supercalculateurs exclusivement réservés au gouvernement américain. Le projet, qui démarrera en 2026, ajoutera près de 1,3 gigawatt de capacité informatique dans les régions AWS les plus sécurisées.
Nvidia et Oracle se sont également associés au département de l'Énergie pour construire le plus grand supercalculateur IA jamais conçu pour la recherche publique. Deux nouveaux supercalculateurs, baptisés Lux et Discovery, sont actuellement en construction au Oak Ridge National Laboratory.
Cette initiative s'inscrit dans une compétition mondiale intense pour la suprématie technologique. L'administration Trump compare explicitement la Mission Genesis au Projet Manhattan, soulignant l'urgence stratégique de maintenir l'avance américaine face aux investissements massifs de la Chine dans l'IA.
Le décret présidentiel s'inspire directement du livre "Genesis: Artificial Intelligence, Hope, and the Human Spirit" d'Henry Kissinger, Eric Schmidt et Craig Mundie, ainsi que du rapport "Situational Awareness" de Leopold Aschenbrenner. Ce dernier estime que d'ici la fin de la décennie, les entreprises américaines pourraient consacrer des milliers de milliards de dollars aux infrastructures IA.
Le secrétaire à l'Énergie disposera de 60 jours pour identifier au moins 20 défis scientifiques et technologiques d'importance nationale susceptibles d'être résolus grâce à la Mission Genesis. Les domaines prioritaires incluent la biotechnologie, les matériaux critiques, l'énergie nucléaire (fission et fusion), l'exploration spatiale, l'informatique quantique et les semi-conducteurs.
L'administration Trump mise sur l'automatisation de la recherche pour résoudre des problèmes jugés actuellement impossibles à traiter. Les modèles d'IA pourront analyser des décennies de données scientifiques en temps réel, accélérant considérablement le rythme des découvertes.
Au-delà de la façade scientifique, la Mission Genesis représente une centralisation sans précédent de la puissance technologique américaine. Le projet crée une structure quasi-militaire pour coordonner l'ensemble des ressources fédérales de recherche et développement.
Cette concentration soulève des interrogations sur la gouvernance de l'IA aux États-Unis. Les critiques pointent le risque d'une militarisation de la recherche scientifique et d'une dépendance accrue aux grandes entreprises technologiques pour les infrastructures stratégiques.
La nomination de Chris Wright à la tête du projet n'est pas anodine. Climatosceptique notoire et ancien PDG d'une entreprise de fracturation hydraulique, Wright défend une vision où l'accès illimité à l'énergie, notamment fossile, est indispensable au développement de l'IA. Il considère que les préoccupations climatiques ne doivent pas freiner l'expansion énergétique nécessaire aux centres de données et aux supercalculateurs.
Cette approche contraste avec les efforts de décarbonation et soulève des inquiétudes environnementales quant à la consommation énergétique massive que nécessiteront les infrastructures IA prévues.
Les investissements annoncés confirment que l'IA est devenue un enjeu de sécurité nationale. Amazon prévoit d'investir jusqu'à 125 milliards de dollars en 2025 dans ses infrastructures cloud et IA, dont une partie significative sera dédiée au gouvernement américain.
Les agences fédérales, au nombre de 11 000, auront accès à l'ensemble des services d'IA d'AWS, incluant Amazon SageMaker pour l'entraînement de modèles, Amazon Bedrock pour le déploiement d'agents IA, ainsi que les modèles Claude d'Anthropic et Amazon Nova. Les puces Trainium d'AWS et l'infrastructure Nvidia compléteront cet écosystème technologique.
La Mission Genesis marque un tournant dans la course mondiale à l'IA. En lançant son "Projet Manhattan de l'intelligence artificielle", les États-Unis contraignent de facto les autres puissances à réagir. Leopold Aschenbrenner pose la question : sommes-nous arrivés à un point de non-retour où chaque pays doit absolument lancer son propre programme massif d'IA sous peine de perdre définitivement la compétition ?
La plateforme devra démontrer une capacité opérationnelle dans les neuf mois suivant la signature du décret. Les premiers résultats concrets de cette initiative pharaonique seront scrutés de près par la communauté scientifique internationale et les observateurs géopolitiques.
Le Projet Manhattan était le programme secret américain qui a développé la première bombe atomique pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette comparaison souligne l'urgence stratégique et l'ampleur des ressources mobilisées pour la Mission Genesis. Comme le Projet Manhattan, cette initiative représente un effort national coordonné impliquant les meilleurs scientifiques, les laboratoires nationaux et des investissements massifs pour maintenir la suprématie technologique américaine face à la compétition internationale, notamment avec la Chine.
Les infrastructures d'IA et les supercalculateurs consomment des quantités colossales d'énergie. L'investissement d'Amazon Web Services prévoit à lui seul 1,3 gigawatt de capacité, soit l'équivalent nécessaire pour alimenter environ 750 000 foyers américains. Cette consommation énergétique massive soulève des préoccupations environnementales, d'autant plus que Chris Wright, qui dirige le projet, prône le recours aux énergies fossiles et minimise les enjeux climatiques. La question de la source d'énergie pour alimenter ces centres de données reste centrale et controversée.
Amazon Web Services (AWS) joue un rôle central dans l'infrastructure technologique de la Mission Genesis. La filiale d'Amazon a annoncé un investissement pouvant atteindre 50 milliards de dollars pour construire des centres de données spécialisés en IA et des supercalculateurs exclusivement réservés au gouvernement américain. Dès 2026, AWS ajoutera 1,3 gigawatt de capacité informatique dans ses régions les plus sécurisées, permettant aux 11 000 agences fédérales d'accéder à des outils d'IA avancés comme Amazon SageMaker, Amazon Bedrock et les modèles Claude d'Anthropic.
Le "Consensus de San Francisco" est un cadre de pensée partagé par les acteurs de la Silicon Valley, popularisé notamment par Eric Schmidt, ancien PDG de Google. Il postule que le leadership technologique américain doit être combiné à des investissements massifs dans les infrastructures et à une coordination étroite entre l'État et le secteur privé pour garantir la supériorité scientifique et stratégique des États-Unis. La Mission Genesis incarne cette approche en fusionnant les ressources publiques (laboratoires nationaux, données fédérales) et privées (investissements des géants technologiques).